La thérapie individuelle peut prendre différentes formes, comme la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et la psychanalyse. Elle constitue un élément central du traitement de la dépendance.
Alors que dans la thérapie de groupe, plusieurs personnes en voie de rétablissement suivent une thérapie ensemble, dans la thérapie individuelle. Le thérapeute a une séance individuelle avec une seule personne.
Cela permet une relation beaucoup plus étroite entre le patient et le thérapeute. Dans laquelle l’attention du thérapeute peut être entièrement concentrée sur le patient. Le thérapeute a ainsi l’occasion d’établir une relation avec la personne en rétablissement au fil du temps et d’en apprendre davantage sur sa situation et ses circonstances spécifiques.
Comment fonctionne la thérapie individuelle ?

Au cours d’une séance de thérapie individuelle. La personne en voie de rétablissement rencontre le thérapeute pour discuter de son parcours de rétablissement.
L’objectif de ces séances est que la personne en thérapie parvienne à une meilleure compréhension de son identité et de sa relation avec les substances.
Le thérapeute doit être un travailleur de la santé mentale qualifié, ayant reçu une formation considérable dans ce domaine. C’est lui qui décide du type de thérapie à utiliser. Du moment et du lieu des séances, des responsabilités respectives des deux parties, etc.
Au début du traitement, le thérapeute peut demander à la personne en voie de rétablissement de prendre la responsabilité d’opérer des changements dans sa vie. Après tout, la thérapie consiste à aider le client à s’aider lui-même.
Tout comme la personne en voie de rétablissement assume cette responsabilité. Le thérapeute a également des responsabilités : établir des limites et maintenir la confidentialité.
Le maintien de la confidentialité est un devoir moral pour le thérapeute. Cela signifie que le thérapeute ne peut dire à personne ce que la personne en rétablissement lui révèle pendant la thérapie. Sauf dans des circonstances très précises.
Le thérapeute doit informer la personne en rétablissement de ces circonstances au début du traitement. Il s’agit notamment des circonstances suivantes :
- S’il existe un risque immédiat que la personne en rétablissement se fasse du mal.
- S’il existe un risque immédiat que la personne en voie de rétablissement nuise à autrui.
- Si la personne en voie de rétablissement est incapable de se nourrir, de s’habiller ou de se loger.
- Si un juge émet une ordonnance judiciaire obligeant le thérapeute à témoigner.
Dans aucun autre cas, le thérapeute ne peut rompre la confidentialité.
Pourquoi avons-nous besoin d’une thérapie individuelle ?
En plus d’être une maladie à part entière, la dépendance est souvent le symptôme d’un traumatisme ou de problèmes de santé mentale sous-jacents.
La cause profonde de la dépendance d’une personne peut être n’importe quoi, de la victime d’abus à la dépression en passant par l’automédication pour des problèmes de santé physique tels que l’arthrite ou le mal de dos.
La thérapie de groupe n’est pas le moment de rechercher ces problèmes sous-jacents. Pour que la thérapie de groupe soit efficace. Les personnes en voie de rétablissement doivent avoir suivi une thérapie individuelle, afin de comprendre leurs problèmes personnels et leur relation avec les substances. Cela leur permet de s’exprimer avec plus d’assurance dans le cadre d’un groupe.
C’est pourquoi la thérapie individuelle doit venir en premier. Elle permet au thérapeute d’aller au fond des choses en ce qui concerne l’abus de substances de la personne en voie de rétablissement. Dans de nombreux cas, la personne en voie de rétablissement n’a pas une idée précise de la raison pour laquelle elle abuse de substances. « Elle le fait tout simplement ». La thérapie peut remédier à ce manque de connaissances et fournir à la personne en voie de rétablissement les outils nécessaires pour se débarrasser de son habitude.
Quels types de thérapies individuelles existe-t-il ?
Il existe de nombreuses formes de thérapie. Certains types de traitement fonctionnent mieux que d’autres lorsqu’il s’agit de traiter différents problèmes. Il est courant que les thérapeutes combinent des idées issues de différentes approches pour répondre aux besoins d’une personne.
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est l’un des types de thérapie les plus populaires et les plus efficaces. Cette approche aide les personnes à examiner le lien entre les pensées, les émotions et les comportements. Les personnes peuvent ensuite remplacer les schémas de pensée négatifs par des schémas positifs. Le principe de la TCC est que des pensées saines favorisent souvent des sentiments positifs et des actions productives.
Parmi les autres approches efficaces, citons :
- La thérapie comportementale dialectique (TCD) : Peut aider les gens à faire face au stress, à améliorer la régulation émotionnelle et à travailler sur les relations.
- La psychothérapie interpersonnelle (IPT) : peut aider à développer des compétences relationnelles.
- Thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) : Peut accroître la prise de conscience des pensées et des émotions.
- Thérapie psychodynamique : Peut aider les gens à comprendre les expériences inconscientes et la façon dont elles peuvent affecter le comportement.
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